samedi, septembre 17, 2016

Zeste de chaleur humaine d'Instagram à Stories sans passer par Snapchat!

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Un matin de cette semaine qui s'efface, je constate qu'une fillette, d'un autre monde, a aimé des petits vidéos mettant en vedette Miss Soleil sur Instagram. Intriguée, je m'abonne à son compte...

Une enfance malaisienne...


Que je parcoure. Dépaysée, j'y découvre une fillette d'une autre foi, de la tranche d'âge de la mienne. Avec cette même étincelle dans le regard que je retrouve chez ma puce. Je m'y accroche les curiosités. Cette fillette touche ce coeur de maman qui bat en ma poitrine.

Sur l'heure du midi, j'en discute avec homme et enfant tandis que l'on regarde son compte et ses photos/vidéos. Perplexes. Fascinés. Remplis de toutes sortes de questionnements. Que pense-t-elle de son coté en se plongeant en notre vie via ce réseau?

Durant l'après-midi, je la croise sur Stories. Comme il est si facile de communiquer en privé via ce quartier numérique, je lui écris. Elle me répond. On discute. On se salue avec son père à travers elle. #BrainTurn

Fascinée. Hypnotisée? C'est là que résonne la magie des Internets à mes sens numériques. De part cette humanité qui se connecte des quatre coins de la planète...

C'est grâce à tous ces nouveaux moyens de communication que se rapprochent nos réalités "extraterrestes" (aussi différentes que des planètes en une vaste galaxie) qui peuvent maintenant échanger. De salon à salon. D'un monde à l'autre...

J'approche cette relation virtuelle comme Captain Picard does first contact. En situation de #firstcontact j'applique les règles du #PrimeDirective et je cultive ma foi en l'univers.


En ce nouveau quartier de communications humaines offert par Stories (dans Instagram), je déserte SnapChat (sur lequel j'accroche peu).

Stories, je vais, je viens, j'oublie, je me rappelle, j'y retourne, je m'y attache. J'y découvre des étincelles humaines qui m'intriguent. Qui m'ouvrent les horizons humains. 

Un copain syrien en Arabie Saoudite


Je constate que le fait d'avoir déjà un bon réseau sur Instagram me permet d'en avoir une expérience bien plus nourrissante que celle que je ne pouvais en avoir sur Snapchat. En partant de zéro!

Sur Stories, je croise un homme syrien qui travaille en Arabie Saoudite. Ses parents possèdent une grande ferme en Syrie qu'ils refusent de quitter malgré les dangers de leur quotidien. 

Depuis plus de trois ans, il like toutes mes photos. Il commente aussi parfois. Toujours gentiment. Il publie peu sur son compte. Mais lorsque je le croise en son quotidien virtuel, dix secondes à la fois, je m'arrête quelques minutes, le temps de lui dire salut.

Sympa, éduqué, aisé, ouvert et chaleureux, l'on discute de ce "global village" où l'on vit, composé par nos diverses virtualités humaines. Je sens qu'il connait ma famille de part ce partage de photos. Une  certaine familiarité s'est tissée au fil des années. Une subtile amitié...

Une photo publiée par Sandra Bellefoy Perso (@etolane) le


Je sens son affection lointaine. Douce et non menaçante. Comme celle d'un voisin que l'on croiserait au village. Et avec qui l'on papoterait avec plaisir. Sans plus ni moins.

La Toile et ses réseaux, c'est juste des bribes d'humanité partagées comme dans le temps...

De ce temps passé où les gens se croisaient au réel (sur la place du village) et échangeaient quelques bribes de chaleur humaine. Tout simplement. Sans même y penser.

Comme quoi, plus ça change et plus c'est pareil...  #HumanLife

Se fracturer le crâne sur la Toile


J'aime m'ouvrir l'esprit à l'inconnu. Comprendre ce que je ne sais pas. Pour le bien de ma santé mentale, je me fracture le crâne régulièrement. Je confronte mes perceptions de l'inconnu. Je dépasse mes malaises et inconforts...

Ne sait-on pas tous d'ailleurs que l'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne!?!

Je respecte toute foi humaine tant qu'elle ne menace pas mon quotidien. Je crois aussi que les diversités humaines et culturelles font la richesse de notre planète bleue. Pas l'or, ni l'argent, ni le pétrole...

Je crois en ces valeurs universelles qui civilisent notre humanité. Je ne crois pas en la violence et la haine, ces émotions primitives qui font de l'humain un babouin!

J'ai tout à fait conscience des dangers internes de ces émotions. Je préfère les éviter. Tout comme j'ai conscience des multiples pièges de la Toile. #PeaceWarrior

Malgré toute l'horreur humaine, il y en a aussi toute la beauté. Je crois en la compassion et la gentillesse. En la bienveillance et la compréhension humaine.

C'est dotée de ces valeurs et croyances intérieures que je vogue la Toile. Et vous, qui me lisez en cet instant, comment voguez-vous la Toile?


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