jeudi, septembre 08, 2016

Vive les salades du McDo!

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En mon enfance jurassienne, le MacDo n'est arrivé en mon réel qu'un ou deux ans avant mon immigration québécoise. À la même époque où j'ai bu un Coca pour la première fois, vers 12/13 ans...

Puis à 14 ans, j'ai déserté ma patrie natale pour Montréal. J'y ai non seulement expérimenté le McDo, la malbouffe et les burgers mais le Coca est devenu du Coke Diet. Et j'en ai bu des litres en ma vingtaine. Sans remord ni regret. Sans même prendre de poids!

Des années plus tard, alors que j'aimais le Québec comme le bienveillant parent adoptif qu'il s'est révélé en ma vie, je suis devenue maman. Prête à rélever le défi de la "parentitude".

Nous sommes ce que nous mangeons dit la sagesse populaire...


Avec un mari diabétique de type 1 depuis ses 15 ans, nous en connaissons un bon rayon sur la diététique en notre maison. On en pratique pas mal autant qu'on en connait. Même si imparfaitement puisque humains!

Ceci dit, on est pas mal bons sur le sujet. Et notre fille nous le démontre régulièrement. En fait, c'est en la regardant grandir que l'on s'est rendus compte de nos bonnes habitudes alimentaires. Ou alors notre fille est une extraterrestre...

Ainsi les enfants reflètent cet environnement dans lequel on les élèvent?


À 10 ans, bien tassé, Miss Soleil mange de tout. C'est une fan de soupe. Gastronome à ses heures, ses pêchés mignons sont les sushis de chez Nagano et les guimauves au chocolat de chez Anna Pierrot.

En ce qui me concerne, je ne résiste point aux chouquettes de la Mère Michelle. Surtout après une bonne torture de physio!

Y'a rien comme croquer en un nuage d'air sucré et moelleux après s'être bien fait écarteler les os crâniens. Difficile d'y résister!


Mais revenons à notre "moutonne". J'ai, en ma maison, un enfant conscient de la nutrition. D'ailleurs en ses futuristes ambitions, entre éducatrice et styliste, il y a nutritionniste!

Bref, si on peut lui faire manger autant de légumes et de fruits que l'on veut, il est très difficile de lui faire manger des bonbons ou des pâtisseries!

C'est aussi compliqué qu'elle est difficile sur le sujet. Elle a ses desserts de predilection et s'en contente amplement. Ultra raisonnable, jamais elle n'abuse de sucreries. Alors, on ne se bat pas avec elle. On se contente de suivre son flow, avec le sourire, pour celui là!

En ce flow d'enfance saine et consciente, il y a la hantise du McDo. C'est une punition en son opinion. Elle possède toutes sortes de discours sur le sujet...


Après avoir passé la matinée à l'IRDPQ (pour son suivi de commo) puis être allés chez le physio (pour mon entretien de visage endommagé), je la force à me suivre au McDo!

Elle manque de s'étouffer toute seule alors qu'elle grogne de mécontentement.

Noooon, maman! Pas le McDo!

Mais je suis si maganée en cette grise journée qu'elle ne peut le refuser. Elle a pitié de sa mère. À la base, je veux juste un smoothie. Malgré sa réticence,  je la traîne en mon sillon. Selon elle, le McDo, c'est juste nécessaire pour se nourrir en road trip.

Je tombe sur la nouvelle borne numérique qui permet de créer son propre burger. Selon son goût personnel, je ne résiste pas à en tester le truc. En bonne geekette américaine/hybride franco que je suis, je me lance à l'aventure du futur.

À l'horreur de ma fille qui manque de faire une crise cardiaque lorsque je choisis du fromage bleu et de l'aïoli. Quand on arrive au choix du combo, enfin elle se déride un peu.

On fait alors un deal. Son père et moi partageons le burger original et elle prend la salade. Elle accepte ma proposition et me laisse vivre mon demi burger...

Devant sa salade, alors qu'elle y melange sa sauce balsamique, elle affirme avec conviction que c'est vraiment la seule chose de bon au McDo et je ne résiste pas à la croquer sur le vif.

Qui a dit les enfants ne comprenaient rien à la vie? Depuis qu'elle a atterri en mon ventre, je nourris ses neurones. D'abord avec du saumon et de la saine alimentation puis en ne jamais sous-estimant son intelligence propre. Je respecte toute intelligence, qu'importe le sexe, la race ou la jeunesse du corps.

Et maintenant qu'elle a atteint les deux chiffres, Miss Soleil n'en finit toujours pas de me fasciner et de me stimuler les neurones...

 


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