vendredi, septembre 09, 2016

Passent les jours...

Photo père/fille sur fond de lac traitée avec différentes applications que je teste ces temps ci dont #DeepArtEffect qui reproduit le type de traitement de #Prisma. L'application tendance de l'heure...

Oh my Oh my! Miss Soleil revient toute fébrile de ses deux heures d'école matinales.

Une carte mystérieuse en son pupitre


Oh! M.Y G.O.D. La voilà toute retournée de cette aventure. Elle a trouvé un mot dans son pupitre ce matin après son jour manqué par l'IRDPQ hier...

Elle a comparé l'écriture avec toutes les filles de la classe sans succès. Oh my god. Oh my god. Elle est abasourdie de sa vie! 

Miss Soleil a refusé d'ouvrir cette carte mystérieuse à l'école. Elle a préféré rentrer en son cocon pour mieux en traverser les émotions. Nous sommes bienheureux de sa confiance en nous.

Tadam... Ouverture de carte mystérieuse. Et... Oh my god. Oh my god! C'est signé anonyme! Miss Soleil a un admirateur secret. Car selon elle, obligé, c'est un truc de garçon.

Pour en divertir les sensations qui la bouleversent, je lui dis "Ben vu comment t'es belle, je suis pas étonnée! Excuse moi de t'avoir fait si belle!"

Elle se remet les idées en place et rigole tout en me faisant un câlin. Et j'en profite pour lui expliquer qu'elle est chanceuse de recevoir un mot si mignon en son pupitre.

Il lui souhaite joliment une bonne journée et lui demande de deviner qui elle est. Dans même faire une seule faute de français. Je dis chapeau. Et Bravo.

Les malchanceux découvrent de leur côté des mots anonymes emplis de haine et méchanceté..

 Ce raisonnement arrive à la calmer un peu même si elle reste en feu. Du coup, je garde un coup la fameuse carte sur ma table de nuit. Histoire qu'elle reprenne ses esprits...

Elle la reprend en repartant en classe où ses copines meurent de curiosité à savoir ce que contenait la mystérieuse enveloppe à son nom. Déposée subrepticement en son pupitre durant son absence...


En mon fort intérieur, cela me rassure sur le sort des petits garçons de son école. Je suis encore choquée de ce qui s'est passé en février dernier.

Vu que le dernier qui fut ouvertement en "lovecrush" avec elle fut celui qui l'a pris en un coin de cour, durang une bagarre de fort où les garçons ont decide de s'en prendre aux filles et que ce sauvage miniature la plaqua assez sauvagement contre un poteau gelé pour que le cours de sa vie déraille sérieusement!

Assez sérieusement pour que l'on reprenne nos routines hebdomadaires à l'IRAQ. Sans que jamais les parents de ce mini sauvage ne donne signe de vie. Et pendant que leur complice de maîtresse protégeait cet enfant violent au détriment de ma fille. Oui, encore bien choquée je suis...

Le pire et le meilleur de son école primaire...

Sachant que cette semaine, elle s'est retrouvée seule dans les escaliers avec ce même sauvage et que si elle n'avait pas eu le réflexe de se coller contre le mur, elle aurait dévalée les escaliers aussi vite qu'il les déboulé. Ce qui aurait été le top du top!

Rentrée frisonnante de cette expérience à la maison avec son rapport d'enfance déstabilisée! De quoi nous troubler et le mentionner à l'école.

Aussi que cette deuxième semaine d'école (à temps partiel) se finisse avec un admirateur anonyme est pas mal plus sympa que de finir la semaine en "commo"!

Comme je suis en contact régulier, soit par courriel ou par téléphone, avec la directrice. Je discute avec elle de ces deux nouvelles. L'on sourit ensemble pour l'admirateur secret et l'on discute fermement du cas du sauvage. En arrivant à ne point se disputer. Ce qui est vraiment cool...

Celui-ci sera donc mis sous plus haute surveillance qu'il ne l'est déjà. Il sera averti par la directrice, une autre fois, qu'il est interdit de courir dans les escaliers. L'année sera longue...

Les parents que nous sommes restons ultra vigilant alors que la puce poursuit son processus de récupération de commotion cérébrale.

Retourner à l'école et en affronter le malaise


Cinquième rencontre de parents/maitresse en cette cinquième année de primaire qui débute. Une rentrée pas comme les autres. #vivreencommo

En ce qui nous concerne, ce n'est pas la première rencontre l'année! On croise la directrice, qui prend l'ascenseur de service avec nous, épatée de me voir remarcher si vite.

Il faut dire que la derniere fois que l'on s' est vues, il y a dix jours, j'étais en fauteuil roulant.

On peut ainsi copiner sans avoir à se disputer. Ce qui est plus agréable que notre dernière rencontre qui fut relativement houleuse...

Dans la classe, nonobstant mes maux physiques de l'heure, je ressens un malaise profond. Pourtant la maîtresse semble idéale.

Elle parle même de la condition de Miss Soleil en sa présentation. Ce qui est bon signe en ce qui concerne sa compréhension de l'invisible condition de santé de l'enfance que je lui confie. Avec une certaine réticence silencieuse.


Madame Lyna est humaine et semble avoir les mêmes valeurs éducatives que moi. Ce qui me rassure.

Elle adore la puce qu'elle trouve extraordinaire. Ce qui m'aide à m'ouvrir. Elle a conscience qu'elle n'est pas revenue à 100% de sa forme et en tient compte. Je n'ai absolument rien à dire de déplaisant sur son sujet à date.

Mais je garde, alors que j'écoute l'habituelle presentation aux parents, je réalise combien j'ai la maudite maîtresse de l'année dernière en travers de la gorge.

Elle aussi n'a eu aucun blâme pour son comportement indigne qui a, médicalement, aggravé le cas de la puce. Sans elle, on en serait peut-être déjà sorti au lieu de continuer à ramer en eaux troubles et tourmentées!

Malgré l'absence prolongée de Miss Soleil (arrêtée en février), ses difficultés des derniers mois et sa rentrée à temps partiel,

Miss Soleil commence l'année en tête de classe. Comme à ses habitudes. Ce qui semble fasciner sa maitresse.

C'est que je chôme pas quand j'élève! Je ne travaille pas pour des sous mais pour la prospérité de son futur...

Cette année, on apprend que la maîtresse ne donne pas de devoirs. C'est dans l'air du temps et, en sa condition présente, c'est bien. Cela lui donnera enfin ce temps qu'elle cherche pour nourrir son blogue. Comme elle se plaint souvent de manquer de temps pour le faire...

En ma "mamamitude", la vie est une école. Autant pour nous que pour elle. Pas grave si y'a plus de devoirs tant qu'il reste l'école de la vie pour se cultiver l'esprit!

Ceci dit, mon malaise persiste et je réalise à quel point j'ai perdu confiance dans ce système scolaire. Et combien je suis prête à me rebattre pour ma fille si nécessaire. Même en fauteuil roulant ou à moitié morte.

De son côté, Miss Soleil semble apprécier sa maitresse autant que celle-ci semble l'apprécier. Elle est si heureuse de retourner en classe que je m'en nourris pour maîtriser ma méfiance et mes angoisses.

Ce #LGG5 sur lequel je teste ces applications photos 
stimule mes idées créatives...

Respecter la tolérance de son corps


Ces derniers jours, mon genou en réparation me rappelle à l'ordre. Manifestement ce n'est pas parce-que je peux remarcher que je dois tant remarcher. Okay, i get it knee.

Si j'ai été ultra raisonnable les deux premières semaines en postopératoire.  Je l'ai moins été la semaine qui a suivi. J'ai régulièrement dépassété le seuil de tolérance de la douleur. Mais comme je sais gérer la douleur de façon effective, ce n'est plus elle qui m'arrête.

Alors lorsque mon genou régonfle et se déforme. Ma raison me fait une petite leçon intérieure. C'est bien beau de pousser la machine mais ça ne fait pas avancer le schimlblick!

La douleur remonte aussi haut que la première semaine et je me rends à l'évidence de la raison. J'accepte de moins marcher pour guérir plus vite et ne pas entraver le processus de guérison.



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