lundi, février 02, 2015

Observer les évolutions d'enfance...

Leave a Comment

Depuis les vacances de Noël, Miss Soleil pratique le concept de "grasse matinée" les jours de congé. Un changement percutant en son évolution d'enfance. Une enfance qui mute en pré-adolescence. Il s'en dégage une nouvelle maturité que j'apprécie et quelques élans qui me font penser que les hormones doivent commencer à s'activer.

Je n'ai pas la sensation d'être de ceux qui ne voient pas évoluer l'enfance. Il faut avouer que je l'observe tant qu'il serait hypocrite ce ma part de ne pas en remarquer les différentes étapes. J'en ressens cette subtile nostalgie de voir s'effacer l'innocence. J'en ressens cette subtile émotion de me sentir vieillir à ses côtés.

Car à chaque évolution d'enfance, le parent se doit d'évoluer aussi. Il doit s'adapter sans cesse, s'il ne veut pas perdre le fil...

S'en suit divers coups de vieux ou accents de maturité qui participent à la sagesse adulte. C'est sûrement pour cela que la sagesse populaire passe son temps à dire qu'il faut profiter de chaque moment avec ses enfants, de chaque étape qui passe et s'efface.

J'applique ce principe pour tisser cette relation qui fera le lien qui nous restera lorsqu'elle sera adulte. Un lien que je souhaite sain et solide. Un lien sur lequel je médite depuis qu'elle s'est logée en mon ventre.

Aujourd'hui c'est pédago et elle roupille à volonté. En ces temps de repos où continuent de se construire ces dizaines de connections neurologiques qui la façonnent, jour après jour, mois après mois, année après année. Jusqu'à ce qu'elle ait terminé de grandir. Adulte. Autonome. C'est le but ultime de la parentalité.

Notre responsabilité parentale étant de la guider à maturité avec le plus d'outils intérieurs et le moins de traumatismes. J'espère qu'elle aura alors en sa possession une bonne neuroplasticité et que celle-ci lui permettra d'exploiter au maximum ses potentiels humains. Sans trop s'y casser la tête...

Pendant ce temps, j'affronte une autre semaine, le visage coupé en deux, à reprogrammer le cours de mes neurones pour essayer de tirer le meilleur de cette nouvelle réalité. Alors que j'écris ces mots émerge la Miss. Elle me câline et me dit:

-Oulala, j'ai rêvé à une vie sans mes parents et ouf, en me réveillant je me suis dis que les parents c'est essentiel à la vie!

 Ça s' invente pas! Ça se vit... et ça s'écrit...

0 commentaires: