mercredi, septembre 19, 2007

bluff

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Bluff

Une visite dominicale chez Miss Dee ce mois-ci, des crêpes maison à tomber par terre sur l’heure du midi et un projet spontané d’aller voir un film en soirée, l'on surfe les possibilités, je tilte sur un titre précis, elle rejoint mon idée. Elle organise, l’on suit. Pour en avoir entendu parler, j’avais vive envie d’aller voir ce film. Dans le soir couchant, nous avons tergiversé un peu à savoir si l'on sortirait un dimanche soir! La vie n'est plus ce qu'elle fut! Et puis comme cela faisait presque un an que nous n’étions pas allés au cinéma, c'était le temps parfait pour se secouer les fesses! L’occasion fait le larron! C’est ainsi que la petite se retrouva dans le lit de chez sa Mère-Grand et que les parents retrouvèrent des copains sur un trottoir au creux de la nuit…

Coté film : Lorsqu’un appartement devient le personnage principal, cela donne toute une panoplie d’intrigues à démêler. Si on y ajoute une brochette de comédiens dont on se régale, cela nous offre un divertissement intelligent. Voici un petit film fait sans subvention avec un budget ridicule qui tire merveilleusement bien son épingle du jeu. Un scénario bien ficelé fait toujours des merveilles, alors que je vibrais dans mon fauteuil entre rires et grimaces interloquées, une petite pensée s’amusait à triturer ma cervelle : « N’empêche, quand le scénario tient la route et que les acteurs sont bons, point n’est besoin d’effet spéciaux pour divertir le spectateur!!! » Il est rare qu’un film me surprenne à ce point, me laisse sur ma faim jusqu’à la fin. Un pur bonheur. Je suis sortie de la salle avec le sentiment agréable d’en avoir eu pour mon argent.

Lorsque j’habitais en appartement à Montréal, je pensais souvent à ceux qui y avaient séjournés avant, à ceux qui y avaient déjà vécu, à ceux qui viendraient s’installer après mon départ. Avec ce film, je me suis délectée à regarder défiler ces locataires si bien composés. À chaque individu sa vibration, son décor, sa folie…Y’a pas j’ai beau retourner le truc dans tous les sens, ce film m’a blufflé malgré moi. Notre petite gang de sept est sortie de la salle assez rassasiée pour ressasser l’histoire sur le trottoir devant le cinéma, nous y avons même retrouvé Mister Mike lui aussi dans la salle qui s'est joint à nous pour retracer l’histoire, pour la décortiquer, pour s'attarder sous les lueurs de la ville, pour disséquer sur le vif ce petit film bien pensé

« Sous le plancher de cuisine de l'appartement d'un immeuble voué à la démolition, un ouvrier fait une découverte stupéfiante. Le propriétaire, aux abois, passe en revue les locataires qui y ont habité au cours des quinze dernières années dans l'espoir de percer le mystère. Celui-ci serait-il l'oeuvre de l'étudiant surdiplômé qui a vécu entre ces murs? Ou du jeune couple infertile qui, un soir, a reçu un ami afin qu'il ensemence madame? Que penser du col bleu retraité qui, se croyant champion de boxe, a construit un ring dans le sous-sol? Ou du petit-fils d'un peintre amateur à qui un homme d'affaires intrigant a offert une rondelette somme pour qu'il lui remette une toile de son aïeul? À moins que tout ce ramdam ne soit la faute du dernier locataire de l'appartement, un cambrioleur professionnel en perte de vitesse. » Synopsis par Médiafilm.ca

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