vendredi, mai 12, 2006

Blogobulle

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Des mots et de la Blogobulle...

L'écriture n’est pas une bestiole facile à apprivoiser. Elle est la reine de la jungle littéraire. Une jungle régit par de multiples lois invisibles, une jungle qui prend un malin plaisir à croquer les aspirations et les ambitions de la faune humaine qui y réside.

Maitriser et apprivoiser la bête en question est un travail de longue haleine qui se vit sur plusieurs années. En ce coin-ci sont nés des brouillons de Toile qui ont ensuite eu la chance de grandir sur des pages lustrées. Une fois sur papier, c’est l'histoire d'une gloire illusoire, une gloire qui se limite aux nombres d’impressions, plutôt faibles sur le versant québécois de cette jungle aux accents francophones. L’écriture ne fait pas souvent manger l’être qui s’y prête, au mieux elle nourrit les passions…

Retro-Cam

Le virtuel est illusoire, plus l’on blogue longtemps et plus l’on réalise que c’est un peu comme des vents que l'on ressent sans jamais les toucher du bout des doigts. Ça va, ça vient, ça s’en va, ça revient, c’est comme un flirt perpétuel qui n'aboutit jamais vraiment à grand chose (sauf exceptions faites)!

C'est du concentré d'éphémère. Un jour populaire, le lendemain poussière! En trois ans de blogosphère, je me sens pas mal mémére. J’en ai vu passer des âmes et des envies. J’en ai vu passer des modes et des tendances.

La Blogubulle, je la vois grossir, s’épanouir, se disloquer, régner, briller. Mondialement effervescente de petits bouts d’existences (d'esprits) qui se divulgent par écrans interposés. Explosera-t-elle sous la pression ?

Coté passagers, c’est encore une autre histoire, ça s’attache, ça disparaît, ça te retrouve et parfois cela reste. Cela se transforme en amitiés virtuelles, cela occasionne des rencontres réelles…

Il y a aussi les passifs, les silencieux, tous ces regards anonymes (dont on ne sait rien, j'ai conscience que cela fait partie du jeu et puis avouons le, cela pimente l'expérience) qui grignotent ces morceaux d’humanité que l’on souffle au vent. Et il y a le temps qui passe, la vie qui évolue et les mots qui perdurent envers et contre tous…

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