mercredi, octobre 26, 2005

Leave a Comment
Soupirs, soulagement, premiers flocons et paroles autochtones...

L'automne s'est effacé avec les feuilles envolées et les arbres déplumés. Le sud du Québec a connu sa première bordée de neige ce matin! Nous avons été épargnés en notre petite montagne, mais il va s’en dire que cela ne saurait tarder pour nous aussi. L’année dernière la première neige est arrivée le 4 novembre. C’est le temps de ressortir mes bottes de Yeti qui devraient parfaitement s’harmoniser avec silhouette de phoque (pingouin/banquise?) en cloque! Le soleil essaie de percer un ciel qui respire des bouffées de neige à la pelle et qui promet de bientôt nous saupoudrer les idées troublées.

Boots-and-Shadow

Plus qu’une centaine de mots et j’aurai terminé ce contrat qui m’obsède la peau. J’arrive finalement au bout et je suis bientôt prête à crier de joie non contenue. Ma bedondaine fait d'énormes vagues: "Mais non, bébé, tu peux pas sortir par mon nombril! Encore un peu de patience..." Je ne sens plus mon corps engourdi, ni ma cervelle tannée. Plus qu’une centaine de mots et je pourrais me reposer et attendre d’accoucher sans me triturer la conscience jusqu’à en avoir envie de pleurer! Plus qu’une centaine de mots et je serai libérée au grand plaisir de mes os fatigués…

En attendant que je saute de joie assez haut pour en perdre mes eaux, quelques notions linguistiques autochtones pour se divertir la panse. Au Canada, il y a la nation des Cris. Mais il y a aussi la nation crie (sans majuscule avec un "e"). J'en perd un peu mon latin, trop facile de s’y mélanger les pinceaux dans le dédale des Premières nations! Dans ce labyrinthe de cultures méconnues, je me ballade les pensées égarées

Enfin, trêve de niaiseries, présentement tournons-nous vers les Cris pour quelques tours de langue dans ma poche. MEEKWECH!

Cris :"Grande nation autochtone qui s'étendait de la baie d'Hudson au lac Athabaska, en Alberta. Il y avait deux sortes de Cris : les Cris des bois, qui vivaient dans les forêts, et les Cris des plaines, qui vivaient dans les prairies."

AMISKW : Castor
EEYOU : Homme en langue crie. Désigne les Cris.
GEEWATAU : Fête crie célébrée en juillet à Waswanipi.
KOKOM : Grand-mère
MEEKWECH : Merci.
WAACHIYE : Bonjour tout le monde.
WAASTESKUN : Aurores boréales

0 commentaires: