jeudi, janvier 06, 2005

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Matin givré et souvenirs urbains

Le soleil se lève sur une autre journée polaire, plus de – 25 au baromètre! Lorsque que cela dépasse –20, d’une façon générale, j’ai tendance à hiberner en attendant des jours plus cléments. Hier, tout le temps que dura la journée, le ciel était pur, l’air clair comme de l’eau de source et le soleil brillait de plein feux sans une once de chaleur pour nous réchauffer. De la lumière à gogo mais de l’air aussi gelé que croustillant.

Je me tournevers le réconfort de la musique pour tenir le choc de ma réalité polaire. Paolo Conte m’apporte quelques gouttes de chaleur musicale. Je souris avec le soleil qui se lève et je trouve la force pour regarder en face cette autre journée de réalité congelée. Terminer mon contrat de traduction, me préparer à ma dernière session, ne pas perdre Goom dans le dédale de mes horizons, retrouver mes fils de Toile…

Je repense avec bonheur à ces quelques jours à Montréal où l’on effleura zéro jusqu’à le dépasser avec le début de l’année, un vrai cadeau du ciel pour ma fête. Quel bonheur que de se promener dans les rues sans avoir les os frigorifiés! C’est un peu inquiétant pour la planète, reflet de la mère bleue qui se réchauffe?

Alors que je repense à ces doux moments passés dans la grande ville, j’en profite pour faire un petit clin d’œil à Danny, qui nous traita comme des rois plutôt deux fois qu’une! Alors que d’une petite voix douce, les yeux charmants, il me susurrait à l’oreille : «Allez laisse toi aller, c’est les fêtes… » ce qui me permit de me goinfrer joyeusement de ce festin si tendrement offert. Merci Danny de ces mets raffinés pour régaler notre timide palais en ce début d'année...

Une bouteille de Veuve Clicquot pour me faire voir minuit avec des étincelles dans les yeux. Juste assez pour m’amuser sans en être traumatisée, un goût délicat juste parfait pour mes cheveux blancs déprimés! D'ailleurs c'est ce qui me permit de continuer la nuit tout en dansant, insouciante, au fil des moments nocturnes qui défilèrent aux cotés de Ves en beauté. L’anecdote rigolote de la soirée se présenta lorsqu’un voisin perdu se présenta à nos corps ondulants. Pour le titiller, on l’aguiche un peu en s’embrassant gentiment devant sa mine abasourdie, une petite mine aussi saoule que réjouite alors que nous nous éclatons avec un rien de niaiserie féminine. Le bougre enchanté en profita pour ramener ses amis aussi sympas qu’imbibés et c’est sans autres commotions que deux fins de party se mélangèrent en une fin de nuit où se rencontrérent des voisins anonymes et heureux…

Montreal-nuitArtificial-Sun

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