mardi, novembre 02, 2004

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Mardi Élection.

C’est le grand jour chez nos voisins, d’ici ce soir, les dés seront lancés pour Bush et Kerry. L’Amérique est divisée en deux, c’est à mon avis ce qui est le plus effrayant. J’ai regardé les nouvelles hier, américaines, canadiennes, personne ne sait sur quel pied danser, c’est assez effrayant. De mon coté, je croise les doigts pour que passe Kerry et que Bush retourne aux oubliettes de l’Histoire. Celui qui gagnera héritera d’un pays disloqué et de cette maudite guerre qui ne me dit rien qui vaille.

L’autre abruti d’Oussama a trouvé moyen de faire parler de lui, l’imbécile est sorti de sa tanière pour encourager le peuple américain à se méfier de Bush, à ne pas voter pour lui mais franchement celui-là, je suis pas mal sure qu’il n'a pas inventé l’eau chaude! Comme si le peuple américain allait faire ce qu’il désirait! Je ne sais pas sur quelle planète il vit mais c’est certainement pas la même que celle de nos voisins! Tout ce qu’il peut faire c’est donner des munitions à Bush le guerrier, empreint de toute la fierté d’un peuple, qui en a profité pour faire son petit coq et accentuer cette peur qu’il entretient savamment. Pendant que ses « seniors » débarquent par hordes chez nous pour se faire administrer le vaccin de la grippe (en rupture de stock chez ce cher George)! Celui-ci voudrait administrer la planète et il n’est même pas capable d’offrir à son peuple un système de santé digne de ce nom et surtout accessible à tous! Cela fait un peu pitié! Manquerait plus qu’il se mette dans la tête de nous annexer! Une fois parties les folies guerrières de ces hommes assoiffés de pouvoir, les pires scénarios deviennent envisageables et j’ai l’imagination fertile…

Aujourd’hui se joue une manche dans le grand jeu de l'Histoire, une poussière dans le cycle du temps, mais une brique dans le cycle humain qui rythme nos vies présentes. Pendant que fluctuent les courants humains, je me plonge, frissonnante, dans l’Histoire de la langue et cette Histoire du français qui perdure et s’accroche en ce petit coin d'Amérique du Nord…

Extrait de l'article de C. Poirier, le lexique québécois: son évolution, ses composantes, paru dans le Stanford French Review.

Garrocher, v. tr "lancer" (Nord-Ouest et Ouest de la France, voir bibl 29, p.71) :

"Toujours qu'elle s'en va sus le bord de la coulée, pis elle poigne l'oeuf et pis elle le garroche haut en bas de la coulée" (2 août 1934, Chicoutimi, AF, Laforte, 92)

"Jeux d'enfants. Un. Garrocher des roches au chien excité de Monsieur Germain parce qu'y court aprés les vaches à mononcle, t'y casser une patte d'un coup sec, hourrah! y coupera pus de queues." (J-M Poupart, C'est pas donné à tout le monde d'avoir une belle mort (roman) (Montréal: Ed du jour, p. 18.)

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