mercredi, août 20, 2003

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Signe de l’été qui s’échappe : la course du soleil a bifurqué, au fil des journées qui raccourcissent, le soleil change de chemin. Bientôt même la lumière sera autre…

Sur la plage, un peu plus désertée chaque jour, deux amoureux s’enlacent au soleil. Plus prés, une dame lit le même auteur que moi, ce qui nous donne l’opportunité d’échanger un peu, avant que l'on se replonge dans nos lectures respectives…

Sur ces trente mètres de plage qui nous séparent du ponton d’où s’étale un autre 100 mètres de sable, nous sommes seules, le nez dans nos bouquins, les fesses qui bronzent à l'air brûlant, entre deux bains d’eau douce…

Les citadins sont retournés en ville emportant avec eux leurs jouets bruyants qu’ils affectionnent tant! À peine trois bateaux à moteur sur l'immense lac, mais une dizaine de voiles qui voguent à l’horizon…

Il fait beau, les deux amoureux s’échauffent, un homme au loin s’est endormi le journal encore à la main…

L’air est empli d’odeurs agréables qui m’enchante l’âme, des odeurs de fleurs, d’arbres et d’eau, qui se combinent sous la chaleur humide, pour créer tous ses arômes subtils qui imprègnent mes narines…

Le paradis sur Terre est souvent éphémère. C’est avec le changement de saison que le mien disparaît lentement et irrémédiablement vers d'autres temps, d'autres lieux, d'autres espaces…

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