jeudi, mai 22, 2003

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Etolane

Je ne suis pas elle, mais elle est moi…

Elle est sortie de mon imagination un jour gris. Pour me réconforter Étolane est apparue à mes pensées… Heu! Non! En fait, c’est pas vrai, là c’est juste les mots qui s’écoulent à leur guise, comme ça, comme bruissent les vaguelettes du ruisseau de la langue.

La vérité? La vérité, Etolane a jailli une journée d’été en mon cerveau embrumé…

J’écrivais l’histoire de fond pour le spectacle l’Écrit d’Effroi à l’automne et j’avais besoin d’un prénom pour ma standardiste extra-terrestre robotique qui répondait à l’appel de notre cher Podol en détresse! Je me raquais le cerveau pour trouver un nom inter-galactique à nature de robot! Plusieurs jours, rien! Un après-midi, au bord du lac, une lumière qui éclaire mes idées. Étolane était née…

Elle eut alors son moment de gloire durant le spectacle et devait s’évanouir avec lui…

Mais Etolane ne voulait pas disparaître. Elle me poursuivait dans les recoins de ma tête, achalante, perturbatrice, elle ne voulait pas me lâcher! Je lui dis : « Ok, d’abord! Si j’ai un jour une fille, je l’appellerais Étolane, ok? » J’imagine que cela ne lui suffisait pas, ou alors la possibilité que je sois un jour enceinte la laissait perplexe, mais elle s’incrustait toujours dans mes journées…
Arriva le Blog : « Ok, tu veux vivre! Ben là tu vivras et débrouilles toi! »

Étolane s’envola alors en ce Blog, elle m’offrit une bouffée de bonheur en récompense de ma générosité. Etolane s’installa en cet univers virtuel, radieuse d’exister…

Quelques semaines plus tard, une intuition Google me fait rechercher Étolane…

Je découvre avec effroi, l’unique, l’antique, Étolane de Macon née en 870! Plein de petits feux d’artifice éclatent dans ma tête de linotte, illuminent des zones inconnues. Enfin là, cela ne regarde plus ce blog!Tout le monde s’en fout de mon jardin secret. Les petits curieux qui dans l’ère actuelle voudraient découvrir ce qui se cache derrière ce mur de mots, oh well, that’s mine…

Ceci est un jardin public, je le désherbe, je l’agrémente pour le plaisir des promeneurs et le mien. Je ne peux pas ignorer ces promeneurs qui viennent se changer les idées en ces paysages de mots. Ainsi ceci est pour moi, mais aussi pour vous… Pour vous qui lisez ces mots, les interprétez dans le salon de cette existence, oui toi là, j’t’ai vu, j’te parle… Ce jardin est pour toi aussi, mais ne va pas chercher à escalader le haut mur de pierre, au loin, les fantômes sauvages en liberté viendraient alors te croquer!

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